mercredi 8 mai 2019

Portable, foudre et four à microondes



     Un lecteur m’a demandé si porter un téléphone mobile sur soi était dangereux par temps d’orage, si la probabilité de recevoir la foudre était plus grande et si cela en aggravait les dégâts.
    Une correspondante me demande aussi si elle peut vérifier le fonctionnement de son micro-onde en utilisant un portable à l’intérieur et en l’appelant.

    Je ne suis pas particulièrement compétent en la matière, mais je vais essayer de répondre à ces questions.

Portable et foudre

    Effectivement on cite plusieurs cas particuliers de foudroiement de personnes ayant un portable, mais ils ne sont pas très probants.
    D’abord le cas d’une jeune fille de 15 ans, foudroyée alors qu’elle téléphonait avec son mobile dans un parc londonien. Certes elle a survécu, mais continue à avoir de graves problèmes cognitifs et une forte perte d’audition, un an après les faits. Les médecins attribuent ces symptômes au fait qu’elle téléphonait lors de l’incident. Le côté du cerveau où elle tenait le portable a été plus affecté que celui de victimes classiques de la foudre.
    On cite plusieurs cas mortels de personnes frappées par la foudre en téléphonant, en Chine ou en Corée, mais elles seraient sans doute mortes même sans portable.

    Un portable émet des ondes électromagnétiques, mais il est peu probable qu’elles attirent la foudre. Si c’était le cas, les antennes relais qui émettent un champ notablement plus fort seraient souvent frappées, ce qui n’est pas le cas. Pour qu’un équipement attire la foudre il faut qu’il y ait une forte ionisation aurour de lui, principe exploité notamment par les paratonnerres. Or, un mobile a une très faible ionisation, donc le risque qu’il attire la foudre est très faible.
    Par contre tout objet métallique (bague par exemple) peut aggraver les brûlures si l’on est frappé par la foudre (sans que cet objet l’ait attirée). En effet la haute résistance de la peau humaine fait que la foudre circule le long du corps sans y entrer, et es matériaux plus conductibles en contact direct avec la peau tels que des objets métalliques perturbent le phénomène et chauffent fortement.

    Par contre un téléphone portable comporte des puces, circuits électroniques intégrés qui ne supportent pas de faibles pics de tension. Il est évident que frappés par la foudre, ils seront HS, de même que si vous les mettez dans un micro-onde et que vous allumiez ce four.

Portable et four à micro-ondes

    Peut on tester l’étanchéité aux ondes d’un four à icro-ondes éteint, en appelant un téléphone portable que l’on a mis dedans ? (information qui circule sur le Net)
    Cela ne me paraît guère probant.
    D’abord les fours à micro-ondes ne sont pas parfaitement étanches, car il faudrait que toutes les faces métalliques de l’enveloppe soient soudées parfaitement; il y a seulement une atténuation.
Mais les puissances étant très faibles il sort très peu d’un micro-onde, qui est sans danger à l’extérieur.
    Mais un minimum d’ondes du téléphone portable peuvent peut être passer par ces « trous » entre parois métalliques, surtout que leur puissance est très supérieure à celle du micro-onde.
    Sur la porte en verre, , pour empêcher les micro-ondes ed sortir, il y a un grillage métallique. Les fréquence étant de 2,450 GHz, la longueur d’onde , qui est inversement proportionnelle à la fréquence est petite, et les mailles pour être efficaces, doivent être très petites.
    La fréquence des portables étant de 900 ou 1800 hz, la longueur d »onde est mille fois plus grande. Les ondes d’un portable ne passeront pas à travers la grille de la porte.
    On peut tester avec la commande bluetooth du téléphone dont les fréquences sont proches de celles du microonde. En principe le portable ne devrait pas recevoir ces micro-ondes.

    Et ne vous inquiétez pas, vous ne risquez rien du fait des micro-ondes de votre four. Par contre attention de ne pas vous brûler avec les plats que vous avez chauffés à l’intérieur.

mardi 7 mai 2019

J'aimerais avoir une boussole dans mon cerveau.




    J’ai un assez bon sens de l’orientation, en ce sens que j’ai une bonne mémoire cartographique des lieux où je suis déjà passé et je trouve donc assez facilement mon chemin, au moins de jour et quand les lieux n’ont pas trop changé.
    Dans la campagne, je peux toujours me guider sur le soleil quand il y en a, et en partie sur la luminosité du ciel, s’il n’y a pas trop de nuages. Cela me permet de savoir où est le nord. Mais cela m’est déjà arrivé de me perdre, et j’ai toujours dans ma voiture une boussole, qui sert parfois.
Evidemment avec les GPS, on ne se perd plus, mais je n’en n’ai pas, car je ne m’en servirais pas assez.
    Mais j’aimerais bien avoir, comme les pigeons voyageurs, un circuit de mon cerveau qui m’indique la direction à suivre.

    En fait de nombreux animaux (pigeons, tortues, poissons…) ont « une boussole » dans leur cerveau et ont ainsi un sens de « magnéto-perception ».
    On sait que cette faculté est due à des complexes moléculaires constitués de deux protéines particulières :
        - l’une le cryptochrome fait réagir l’organisme à la lumière;
        - l’autre, qui comporte un atome de fer et un atome de soufre en son centre, qui est sensible aux champs magnétiques.
    Le complexe est formé d’une chaine de ces protéines magnétiques, autour de laquelle s’enroulent des cryptochromes de façon hélicoïdale. L’ensemble forme un tube magnéto-sensible, qui se comporte comme une aiguille de boussole.
    Si on isole ces tubes et qu’on les fait flotter dans un liquide, ils s’orientent selon l’axe nord-sud du champ magnétique terrestre.
    Présents dans le corps de certains animaux, ils doivent donner à certains neurones spécialisés des indications sur la nature ambiante de ce champ, leur permettant de s’orienter. On en a repéré par exemple dans la rétine des pigeons et il semblerait que ce complexe moléculaire leur donne des renseignements sur le champ magnétique et la position du soleil, grâce à des échanges d’électrons entre les deux protéines. On ne sait pas encore comment se fait ensuite la transmission nerveuse.

    Comme toutes les protéines, elles sont codées par des gènes, qui, lorsqu’ils s’expriment, entrainent leur fabrication.
    Or les gènes de ces protéines sont présents chez l’être humain, mais ils ne s’expriment pas, du moins de façon générale et nous ne sommes donc pas (ou plus ?) sensibles au champ magnétique terrestre.
    Mais ces découvertes sont toutes récentes, et dues notamment à de chercheurs chinois, et rien ne prouve que ces gènes ne s’expriment pas parfois chez quelques hommes dans le monde.
    De plus des études très récentes faites par l’institut technologique de Californie, ont montré une certaine sensibilité de l’homme aux champs magnétiques, que l’on ne soupçonnait pas.
    Des patients ont été placés yeux bandés dans une cage de Faraday, entourés de bobines qui pouvaient produire des champs variables en direction et en intensité. un casque permettait de relever des électroencéphalogrammes de leur cerveau.
    Les patients n’ont pas eu l’impression de percevoir, de sentir ces champs électromagnétiques.
    Mais les électroencéphalogrammes ont relevé une diminution importante des ondes lentes « alpha », qui sont habituellement présente quand le cerveau est relaxé et ne ne fait rien en apparence.
    On pourrait penser à des courants induits dans le cerveau, ou à des cryptochromes comme pour les animaux, mais ces processus ne sont pas sensible à la polarisation du champ, alors que cette sensibilité existe dans cette expérience.
    Les chercheurs pensent que ces champs agiraient sur des particules de magnétite, tout petits grains existant dans les membranes des neurones, qui seraient alors agités de mouvements et laisseraient entrer des ions, qui modifieraient l’état électrique du neurone.
    Cette perception n’a lieu que lorsque le champ magnétique est orienté vers le bas, ce qui est le cas pour le champ magnétique terrestre.
    On peut se demander si Homo spiens, qui a effectué de nombreuses migrations, était sensible au champ magnétique, et que l’homme en évoluant, aurait perdu cette capacité, devenue peu utile.
    Il y a un an, des chercheurs de Munich ont découvert dans des cerveaux (postmortem évidemment), la présence de magnétite, principalement dans le cervelet qui contrôle notre marche debout.

    Je ne sais pas si la génétique permettra, un jour, de restaurer cette expression du gène cher un grand nombre de personnes, mais il serait sûrement intéressant d’étudier si cela n’arrive pas chez certaines personnes qui ont des aptitudes particulières (les sourciers par exemple), enfin quand ces aptitudes sont relativement avérées et où il ne s’agit pas de charlatans.

lundi 6 mai 2019

La vie des pucerons.


        Aujourd’hui, je manque de temps pour écrire. Alors, je recopierai un article paru dans « Maison et Jardin », qui montre combien la nature est bien faite, mais parfois assez bizarre.
        C’est l’histoire de la vie des « puceronnes ».
« Début du printemps, une puceronne, future fondatrice de la colonie, éclôt de son œuf, logé dans une crevasse de l’écorce d’un peuplier, au moment où l'arbre déroule ses feuilles. Parfaite synchronisation !
 Avec ses stylets aiguisés, elle transperce un jeune pétiole. Sa salive provoque une réaction de défense chez l'arbre, qui tord les tissus du pétiole pour tenter d'isoler le parasite; lequel n’attendait pas mieux ! Désormais enrobée dans une spirale qui la protège des intempéries et des ennemis,la mère puceronne fonde son peuple, dans ce renflement de la feuille, que l’on appelle une « galle » et qui mesure une dizaine de millimètres.    
 Sans avoir été fécondée par un mâle, elle produit une grande quantité de pucerons femelles destinées à protéger et nettoyer le royaume. L’intérieur d'une galle est une ville miniature qui grouille de pucerons de toutes formes et à tous les stades de développement. Des filaments de cire isolants protègent la colonie de l'humidité et du froid, et entravent le déplacement des prédateurs.
 Fin août, la diminution de la température et de la luminosité stimule l'apparition d'individus ailés. ta galle devient rougeâtre et sèche en s'ouvrant. Des exploratrices se font emporter par le vent. Là où elles atterrissent, elles donnent naissance pour la première fois à des pucerons mâles et femelles.
 À l'automne, les pucerons s'accouplent enfin. Puis, les femelles pondent un œuf… unique ! Logé dans une crevasse de I'écorce, ce dernier est capable de résister à des froids sibériens.
 Aux beaux jours d'avril, il en sortira une nouvelle fondatrice qui donnera naissance à un autre petit royaume spiralé. 
 La qualité de la sève et la taille de ta feuille peuvent être l’enjeu de combats acharnés pour un territoire de quelques millimètres carrés. Chez certaines
espèces de Pemphigus, (pucerons), les femelles fondatrices se poussent et se donnent des coups de pattes pour conquérir le meilleur bout de pétiole, le plus proche des sources de sève.
 Pour se débarrasser de l'excès de sucres contenus dans le liquide, les pucerons sécrètent du miellat, apprécié par tes fourmis. En échange de ces déjections sucrées, celles-ci protègent les pucerons des coccinelles et autres prédateurs.
 La protection est aussi assurée au sein de la colonie par des puceronnes spécialisées, trapues, avec une épaisse armure. Les soldats de cette armée féminine professionnelle patrouillent le long du pétiole, prêts à transpercer les larves de coccinelles ou d'autres envahisseurs avec leurs pattes élargies. Ils perdent souvent la vie lors de cet élan altruiste envers la colonie… »
                 Alexandro Staehli & Sofia Matos.
 N’est ce pas extraordinaire !  Ci dessous des photos de galles des pucerons.

dimanche 5 mai 2019

Amis ou camarades



    Mes blogs m’ont fait connaître des jeunes, ados ou jeunes à la fac et j’entends souvent des plaintes et des récriminations contre vos “amis”. Ce sont des élèves de votre classe ou de la fac, des voisins, des jeunes que vous avez connus au stade, ou des enfants d’amis de vos parents.
   Et il y a souvent des brouilles dans vos groupes : dispute à propos de broutilles, chapardage d’un ou d’une petit(e) ami(e), médisances ou racontars divers sur les faits et gestes de chacun, jalousie sur ce que possède l’autre et que l’on n’a pas, ou même quelquefois un  peu de méchanceté, notamment sur les réseaux sociaux.
   Je crois que, de même que vous appelez amour ce qui n’est qu’une amourette, vous appelez ami(e) ce qui n’est qu’un ou une camarade.
   
   Les copains c’est appréciable; c’est une compagnie, on peut s’amuser, délirer ensemble, discuter de choses et d’autres et organiser des distractions, échanger des livres, des disques, des films …..
   Au sein d’une bande de copains on ne se sent plus seul(e).
   Mais il ne faut pas trop leur demander et les brouilles proviennent du fait que vous leur attribuez les qualités que vous demandez à l’amitié.
   Cela dit je trouve que même entre simples camarades, vous pourriez être plus charitables les uns envers les autres, moins jaloux et essayer d’aider celui qui est dans la peine au lieu de l’enfoncer un peu plus.

   Le véritable ami n’est pas un copain, il est bien plus.
   Une véritable, une grande amitié, les symptômes peuvent être voisins de ceux de l’amour, les manifestations également.
   On a envie de se voir, de s’écrire, de se téléphoner, l’absent (e) vous manque, on partage des joies, des peines, des confidences, des émotions et des peurs, des sourires et des rires, quelquefois (le moins possible) des pleurs, des travaux et des loisirs, quelquefois aussi des disputes.
   Un ami peut vous aimer, vous défendre, vous aider, vous complimenter, vous choyer autant qu’un petit ami, s’il est aussi gentil, attentionné et délicat, et si son amitié est grande et sincère.  
   Bien sûr l’amitié n’est pas l’amour, elle a ses limites : vous n’aurez pas la joie de faire des projets d’avenir, de choisir la couleur des rideaux de votre futur appartement ou le prénom de vos futurs enfants; mais faites vous vraiment de tels projets à votre âge ? Et l’amour à votre âge est il durable au point de faire de tels projets? 

   L’amitié a aussi quelques avantages : 
         - vous pouvez avoir plusieurs amis, pas trop, mais trois ou quatre, sans problèmes et ils ne sont pas trop jaloux entre eux . Essayez donc d’avoir quatre petits-amis ! Je ne vous le recommande pas, sauf si vous êtes une menteuse à la logique sans faille, et si vos sentiments ne vous étouffent pas !!
         - l’amitié est reposante, il n’y a pas de scène de ménage, pas de jalousie, parce qu’on a regardé quelqu’un d’autre. L’amitié est en principe, plus tolérante que l’amour.
         - l’amitié est en général plus fidèle et plus constante que l’amour. Une grande amitié partagée vraiment, rompt rarement sauf si l’un des deux manque vraiment de tolérance. Elle excuse plus facilement les malentendus et les mensonges.
        - vous pouvez ne pas trop vous engager, attendre de mieux connaître vos amis, que votre personnalité et la leur s’affirment, que vous puissiez choisir avec moins de risque de courir à la rupture au bout de quelques temps. L’amitié épargne un chagrin d’amour. L’amitié peut un jour se transformer en amour.

    Cela dit un véritable ami, c’est aussi difficile à trouver qu’un petit ami attentionné et fidèle ! 


samedi 4 mai 2019

Qu'y a t'il de drôle dans un ordinateur ?




 Je suis très fana des micro-ordinateurs que j'utilise depuis 1979 et de mon macintosh en particulier, depuis 1983.
    Voici quelques réflexions trouvées sur internet, concernant les micro-ordinateurs, que nous utilisons tous, énormément, tous les jours :
   Un ingénieur Linux, un ingénieur Mac et un ingénieur Microsoft sont en voiture et le pneu d'une roue crève. 
         - L'ingénieur Mac dit : “Il faut changer le pneu pour pouvoir continuer” 
         - L'ingénieur Linux dit : “Il faut d'abord trouver pourquoi le pneu à crevé pour que ça ne reproduise pas” 
         - L'ingénieur Microsoft dit : “On a qu'à continuer comme ça et on verra bien si ça se répare tout seul”
   
C'est tout à fait ce que je pense des bugs d'Office 2016 et Office 2019

   A quoi sert Internet Explorer ? 
  -A télécharger Mozilla Firefox. 

Y en a t'il encore qui se servent d'Internet Explorer ?

   Dans Mac OSX il y a un noyau, dans Windows des pépins… 
    Eh oui, je suis fana Mac.

   Comment fait un anthropophage quand il en a marre d'être sur Messenger ? 
   Il se met en statut “Parti manger”

   Les jeux vidéo sur ordinateur et internet peuvent être considérés comme l'un des contraceptifs les  plus sûrs de notre génération. 

  Le vrai fana de micro-informatique, c'est celui qui croit que dans 1 km il y a 1024 mètres.
  Mais mes petits enfants ont oublié qu'un km2 ne fait pas 1000 m2 et ne connaissent plus les formules des surface et volume de la sphère.

   Trump et un de ses conseillers sont en grande discussion lorsque le Chef d'Etat Major des Armées américaines, convoqué, arrive : 
         - Vous semblez très occupé, Monsieur le Président, que puis-je faire pour vous?
         - On est en train de préparer la troisième guerre mondiale.
         - On n'a pas encore décidé les détails, mais le but est d'exterminer 14 millions de musulmans et un informaticien.
         - Un informaticien ? Pourquoi voulez-vous exterminer un informaticien ? demande le militaire.
   Trump regarde son conseiller :
         - Tu vois ce que je disais? Personne ne nous posera de questions sur les 14 millions de musulmans!!
Cela m’étonne pas de Trump

   Une enseignante francophone au Canada expliquait à sa classe que dans la langue française, les noms, contrairement à l'anglais, sont désignés au masculin et au féminin. 
Par exemple : maison est féminin… une maison ; crayon par contre, est masculin…un crayon. 
   Un élève demanda à l'enseignante de quel genre est donc le nom micro-ordinateur. 
   Au lieu de donner la réponse, l'enseignante a séparé la classe en deux groupes, garçons et filles, leur demandant de décider d'eux-mêmes si ordinateur est masculin ou féminin. 
Elle a demandé à chaque groupe de donner 4 bonnes raisons pour appuyer sa recommandation. 

   Les garçons ont décidé à l'unanimité que “ordinateur” est effectivement du genre féminin (une ordinateur) parce que : 
         1. Personne d'autre que son créateur ne comprend sa logique intérieure; 
         2. Le langage de base que les ordinateurs utilisent avec d'autres ordinateurs est incompréhensible pour quiconque; 
         3. Même la plus petite erreur est conservée en mémoire à long terme pour être ramenée à la surface plus tard; 
         4. Aussitôt que vous utilisez régulièrement une ordinateur, vous vous exposez à dépenser la moitié d'une paie pour acheter des accessoires pour elle. 

   Le groupe de filles, toutefois, a conclu que l'ordinateur est de genre masculin parce que : 
         1. Afin d'accomplir quoi que ce soit avec lui, tu dois l'allumer; 
         2. Il est bourré de matériel de base, mais ne peut penser par lui même; 
         3. Il est sensé régler beaucoup de problèmes, mais la moitié du temps, il est le problème lui-même; 
         4. Aussitôt que tu en utilises un régulièrement, tu te rends compte que si tu avais attendu un peu, tu aurais obtenu un meilleur modèle.
    Après on s'étonnera qu'il y ait tant de divorces !

vendredi 3 mai 2019

Les méthodes d'enseignement de mon grand-père étaient les meilleures : calcul !


 J’ai parlé hier de lecture et d’écriture, aujourd’hui, parlons de calculette, de numération.


          L’enseignement actuel trouve peu intelligent de compter sur ses doigts et veut apprendre les modes opératoires, en négligent les exercices répétitifs manuels fastidieux et en utilisant tout de suite calculette et ordinateur. Là encore c’est un échec; je connais de nombreux jeunes de plus de vingt ans, qui ne savent plus faire une division à la main, et la plupart sont nuls en calcul mental.
         Bien sûr il y a les calculettes et les tableurs, mais on se trompe souvent sans s’en apercevoir d’un facteur 10 ou 100, par manque d’expérience de la numération.
         Les neurobiologistes estiment que, au début de la rencontre avec les nombres, compter sur ses doigts est un réflexe presque inconscient et qui est salutaire pour avoir une notion pratique des premiers nombres et se familiariser avec le processus d’addition
         Avec la répétition, la mémoire crée un automatisme, mais compter sur ses doigts n’est pas, comme on le croit aujourd’hui, un réflexe de mauvais élève ou de manque d’intelligence. C’est au contraire une stratégie intelligente
        Et dans le cerveau, certaines zones motrices caractéristiques des doigts et des nombres sont proches voire se chevauchent.
         C’est d’ailleurs de l’usage de nos dix doigts que provient le système décimal.
         Son apprentissage ne doit pas être théorique. Mon grand-père pour me faire comprendre le système utilisait des buchettes (des allumettes sans phosphore). Chacune représentait une unité et il les groupait par dix avec un élastique, puis par dix paquet de dix avec un gros élastique, et en même temps me montrait comment était liée l’écriture du nombre, chaque chiffre étant en relation du nombre de buchettes, de paquets de 10 et de paquet de 100. Et il insistait bien sur les notions de 1, 10, 100, 1.000, 10.000… en utilisant ce point séparateur tant galvaudé aujourd’hui.
         Quant aux opérations c’est simple : c’est la répétition qui enseigne l’essentiel, en montrant le mécanisme et en répétant son application quelques centaines de fois.
         La « table d’addition » devient automatique à force de compter sur ses doigts. Quant aux tables de multiplication, il faut qu’elles soient apprises par cœur, pour que chaque item devienne un réflexe inconscient de la mémoire, et ensuite le mécanisme des multiplications et des divisions devient un réflexe à force d’en faire.
         Mais évidemment pour faciliter la compréhension et la mémorisation, il faut montrer qu’une multiplication résulte d’additions successives.
         Et il ne faut pas encombrer de théorie par d’autres notions inutiles, tant que le réflexe n’est pas acquit. Ne parlons surtout pas de théorie des ensembles pour montrer que 2X3 = 3X2. L’enfant s’en rendra compte très simplement par la pratique.
         Enfin le calcul mental n’est plus enseigné aujourd’hui. Et pourtant c’est lui qui donne une idée des ordres de grandeur et qui nous évite des erreurs grossières de calcul, en nous donnant une idée approximative des résultats. De plus il conforte la compréhension du système décimal. 
         Cela me semble bénéfique de prendre l’habitude que 362 X 5 = 3620/2 = 1810, ce qui est plus facile à faire de tête, ou que 25 X 9 = 250-25 = 225
         Enfin je vais faire hurler certains professeurs, mais il faudrait ne plus faire des classes par “âge”, mais grouper les élèves par niveaux de compétences pour chaque matière. Ce n’est pas très compliqué à faire, cela ne demande pas de moyen supplémentaire, et toutes les études faites sur des milliers d’élèves ont montré que c’était beaucoup plus efficace pour les élèves de tous niveaux.
Et cela n’empêche pas la mixité sociale.
J’en reparlerai dans un prochain article.


jeudi 2 mai 2019

Les méthodes d'enseignement de ma grand-mère étaient les meilleures ! Lecture-écriture.



          Je suis toujours intéressé quand je vois les neurophysiologistes s’intéresser à l’apprentissage des enfants et à l’enseignement, notamment primaire.
         Ma grand-mère m’avait appris à lire à 4 ans et mon grand-père m’apprenait à compter,  les quatre opérations, ainsi que des problèmes pratiques simples et du calcul mental. Cela m’a permis d’entrer directement à 6 ans en CE2 et de ne jamais m’ennuyer pendant mes études.
         Ma belle-mère, qui était institutrice, puis directrice d’école, a appris à lire et à compter à mes enfants et à certains de mes petits enfants.
         Les méthodes qu’il et elles utilisaient n’étaient pas fondées sur la connaissance du cerveau, mais sur une longue expérience de ce qui était efficace et ne l’était pas.
         Depuis l’Education Nationale a trouvé ces méthodes ringardes et a prôné un enseignement « beaucoup plus moderne », basé sur les élucubrations de quelques inspecteurs et psychologues imaginatifs, qui voulaient ne pas « traumatiser l’enfant », mais l’instruire en l’amusant, pour ne pas le fatiguer.
         Le résultat est probant : les enfants ne savent plus ni lire, ni compter, non seulement au sortir du CP mais même du CE2.
         Et je constate que les neurobiologistes qui voudraient tenir compte du fonctionnement du cerveau, recommandent les antiques méthodes de mes grands- parents ou parents enseignants.
         D’abord la lecture : la méthode dite » globale » dans laquelle on apprenait des le début de l’enseignement de la lecture, à reconnaitre les mots entiers, a été un véritable échec.
         Les neurobiologistes ont montré que l’apprentissage devait se faire d’une part par la répétition, mais également par l’assemblage de données logiques progressives, où nos organes de perception s’habituaient peu à peu à l’information.
         Ainsi il fallait commencer par apprendre les lettres, en les écrivants et en les prononçants pour s’habituer à leur son.
         Puis il fallait apprendre logiquement les syllabes simples, indépendamment de tout mot b+a=ba, b+e=be…. là encore en s’appuyant sur la vue et le son.
         Ensuite on peut utiliser ces données pour reconnaitre des noms simples, associés aux images correspondantes des objets dénommés; puis aborder des syllabes plus complexes telles que « on » ou « au », et les utiliser.
         Il faut attendre que ce mécanisme devienne un automatisme et que l’enfant n’ait plus besoin de syllaber pour lire un mot, pour avoir une approche globale.
         On peut alors apprendre des mots, du vocabulaire, mais en le définissant, et en l’associant à des images concrètes et en associant l’écriture à la lecture, car il y a une mémoire de la main (de ses commandes motrices), complémentaire des mémoires visuelle et auditive.
         Et ne pas vouloir trop tôt faire de la grammaire : masculin, féminin, pluriel… à fortiori sujet, verbe , compléments, adjectifs. Il faut d’abord que l’enfant sache lire une phrase en comprenant ce qu’elle veut dire, avant de lui compliquer la tâche par de nouvelles notions.
         Il faut qu’il ait déjà le plaisir de lire tout seul des histoires en les comprenant.
         Il est cependant nécessaire d’apprendre au préalable ce qu’étaient les accents et la ponctuation, par des explications des conséquences pratiques de leur usage.
         Cela parait fastidieux, mais c’est le seul moyen pour le cerveau d’obtenir un apprentissage qui reste ensuite définitivement, car il est devenu un automatisme inconscient.
          Demain je parlerai des “mathématiques”